Par Jean-Luc Kienge Président de l’ONG NSCK ( La Nouvelle Socièté Civile du Congo) en exil
Alors que la République démocratique du Congo traverse l’une des pires crises sécuritaires de son histoire contemporaine, des voix se lèvent pour proposer des pistes de sortie de crise. Parmi elles, celle de moi, Jean-Luc Kienge Kimbila, j’ avance un plan audacieux, radical, mais présenté comme la seule voie capable d’éviter l’effondrement total de l’État congolais.
Selon lmoi, la situation actuelle exige des décisions fortes et un courage politique exceptionnel. mon plan repose sur un principe simple : Tshisekedi doit démissionner immédiatement. Mais cette démission doit se faire dans un cadre ordonné, réfléchi, afin d’éviter le chaos institutionnel et militaire.
1. Une amnistie générale avant toute démission
Moi, Jean-Luc Kienge Kimbila,j’ estime que le premier geste à poser par Félix Tshisekedi est la proclamation d’une amnistie générale.
Cette amnistie inclurait :
- Joseph Kabila,
- les membres de l’AFC/M23
- les exilés politiques,
- les journalistes persécutés,
- les militants des droits de l’homme.
Selon moi, cette mesure permettrait de décrisper le climat politique et d’ouvrir la voie à un véritable dialogue national.
2. Un nettoyage urgent au sein de la cybersécurité
Toujours selon mon plan, Tshisekedi doit également remplacer Jean-Claude Bukasa et Lisette Kabanga Tshibwabwa deux citoyens canadiens au poste stratégique de la Cybersécurité.
Ces deux responsables sont accusés d’entretenir des cachots clandestins, d’éxecutions sommaires et extrajudicieres, d’extortion et d’être au cœur d’un système opaque et inefficace, incapable de garantir la sécurité numérique du pays dans un moment de grande instabilité,. Bref des incompetents et voleurs de grand chemin.
3. Le remplacement de l’incompétent président du Sénat
Autre point majeur : remplacer l’incompétent président du Sénat, Sama Lukonde Kyenge.
Pour moi, Jean-Luc Kienge Kimbila, le Sénat doit devenir l’institution pivot de la transition. Il propose donc d’y faire élire un président rassembleur, une personnalité neutre, capable de restaurer la confiance et d’incarner l’unité nationale.
4. Un Président du Sénat pour mener la transition
Une fois en place, ce nouveau président du Sénat aurait pour mission de :
- gérer la transition,
- organiser un dialogue inclusif,
- réunir autour d’une même table :
- les mouvements armés, y compris AFC/M23,
- Joseph Kabila
- l’opposition non armée,
- les militants des droits de l’homme,
- les forces vives de la nation.
L’objectif : un accord global qui prépare de nouvelles institutions légitimes. et ce nouveau président devra convoquer un dialogue inclusif organisé par la CENCO/ECC
5. « Tshisekedi, sauve ta peau et entre dans l’histoire »
Pour moi Jean-Luc Kienge Kimbila, ce plan n’est pas seulement politique : c’est aussi la dernière chance pour vous Félix Tshisekedi de préserver ta dignité et ta sécurité personnelle.
Je vous lance un message clair :
« En faisant cela, Monsieur Tshisekedi, vous allez sauver votre peau et sortir par la grande porte. L’histoire retiendra que vous avez été le premier président du Congo à démissionner volontairement, au lieu de vous entêter au risque de fuir ou de perdre votre vie. »
Conclusion
Ce plan de sortie de crise aura ses partisans et ses détracteurs.
Mais il a au moins le mérite d’exister, d’ouvrir la voie à un débat national sérieux, honnête, urgent.
Dans un pays où chaque heure compte, où les provinces tombent les unes après les autres, où la population vit dans la peur et la fatigue, les idées fortes doivent être examinées avec lucidité — même lorsqu’elles bousculent l’ordre établi.
L’avenir du Congo dépendra de la capacité de ses dirigeants à écouter, dialoguer, et agir avant qu’il ne soit trop tard.
Jean-Luc Kienge Kimbila
Président de l’ONG NSCK ( La Nouvelle Socièté Civile du Congo) en exil