Luc Berthold, député conservateur de la circonscription de Mégantic–L’Érable–Lotbinière, Pierre Paul-Hus, lieutenant politique pour le Québec du Parti conservateur du Canada

Vendredi, 31 octobre 2025 05:00

MISE À JOUR Vendredi, 31 octobre 2025 05:00

Lors des dix dernières années, les libéraux ont brisé notre système d’immigration. La mauvaise gestion des libéraux a entraîné une explosion du nombre de résidents non permanents. Environ 600 000 sont actuellement sur le territoire québécois. Cette hausse incontrôlée du nombre de demandeurs d’asile et d’immigrants temporaires exerce une pression sans précédent sur nos services publics et aggrave la crise du logement. Nos écoles manquent d’enseignants, les jeunes parents n’arrivent plus à trouver une place en garderie, le taux de chômage chez les jeunes est à des niveaux records et les prix des maisons unifamiliales ne cessent d’augmenter. Les libéraux ont poussé le Québec au point de rupture. La capacité d’accueil et d’intégration du Québec a atteint ses limites. C’est pourquoi les conservateurs croient qu’il est temps d’abolir le Programme de travailleurs étrangers temporaires pour réformer et améliorer l’efficacité de notre système d’immigration. 

Durant l’été, plusieurs entrepreneurs et dirigeants d’entreprises nous ont fait part de leurs préoccupations. Malheureusement, par leur inaction au chemin Roxham et en invitant le monde entier à venir s’installer au Canada, les libéraux et Mark Carney ont compliqué les démarches et les délais administratifs pour nos petites et moyennes entreprises.

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Délais déraisonnables  

En effet, les interminables délais forcent plusieurs entrepreneurs à embaucher des consultants et à multiplier les démarches auprès du ministère fédéral de l’Immigration. Cette situation ajoute d’énormes complications et des frais supplémentaires à nos entrepreneurs qui préféreraient sans doute se concentrer sur le développement et la croissance de leur entreprise. Il y a quelques mois, les libéraux ont subitement modifié les règles relatives aux permis pour les travailleurs étrangers temporaires. Ces changements soudains et hâtifs dans l’application des règles imposent des délais déraisonnables à plusieurs entreprises manufacturières dans les régions du Québec aux prises avec un très faible taux de chômage. N’oublions pas que les travailleurs temporaires et leurs familles méritent, eux aussi, des règles claires et prévisibles.

Période de transition

Contrairement aux libéraux, les conservateurs respectent les réalités du Québec et de ses régions. Ainsi, pour donner de la prévisibilité à nos entreprises dans les régions où le taux de chômage est inférieur à 5,5%, les conservateurs proposent d’accorder une période de transition de 5 ans à la suite de l’élimination du Programme de travailleurs étrangers temporaires. Ce délai raisonnable permettra aux entreprises de s’adapter convenablement aux nouvelles règles en vigueur.

De plus, nous savons à quel point les travailleurs temporaires sont essentiels pour nos agriculteurs. C’est pour cette raison que nous proposons de remplacer le Programme de travailleurs étrangers actuel par un programme distinct et autonome spécifiquement réservé pour les emplois agricoles.

Pierre Poilievre et l’équipe conservatrice du Québec vont continuer de proposer des solutions pour forcer le gouvernement libéral à améliorer notre système d’immigration, donner de la prévisibilité à nos petites et moyennes entreprises et réduire les seuils d’immigration à des niveaux qui respecteront la capacité d’accueil et d’intégration de la nation québécoise.

Photo fournie par Pierre Paul-Hus.

Pierre Paul-Hus, lieutenant politique pour le Québec du Parti conservateur du Canada

lucberthold.ca/

Luc Berthold, député conservateur de la circonscription de Mégantic–L’Érable–Lotbinière

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