Par la cellule de communication des la Fondation des Oubliés de la Planète
J’ai été profondément choqué d’apprendre qu’une jeune femme congolaise a été chassée d’un hôpital à Johannesburg alors qu’elle venait mettre au monde un enfant. Abandonnée à elle-même, elle a dû accoucher seule, à l’extérieur de l’hôpital, sans aide médicale, sans assistance de passants, et pire encore, sous les insultes des médecins et infirmiers lui criant : « Makwere Kwere, étranger, rentre chez toi, ta place n’est pas ici. »
Cette situation est inacceptable. L’Afrique du Sud fait partie de l’Afrique, et nous devons rester humains. Durant l’apartheid, alors que vous souffriez, toute l’Afrique a aussi souffert et vous a soutenus. Aujourd’hui, il est inconcevable que des femmes africaines soient rejetées de vos hôpitaux au moment le plus fragile de leur vie.
J’interpelle solennellement le président Cyril Ramaphosa afin de revoir cette loi discriminatoire envers les étrangers. En tant qu’Africains et Bantous, nous devons nous souvenir que chaque enfant qui naît en Afrique est porteur d’un avenir. Cet enfant, né dans la douleur et l’humiliation, pourrait un jour devenir le sauveur de votre société.
En âme et conscience, je demande au président Ramaphosa de changer cette loi afin que les hôpitaux publics d’Afrique du Sud puissent accepter toutes les femmes enceintes, quelle que soit leur nationalité ou leur statut, et leur permettre d’accoucher dans la dignité.
C’est pourquoi, en tant que président de la Fondation des Oubliés de la Planète au Canada, j’annonce la volonté d’ouvrir un centre d’accouchement à Johannesburg spécialement destiné à accueillir les femmes dites « Makwere Kwere », pour qu’aucune d’entre elles ne soit plus jamais abandonnée.
YES WE CAN – WITH THE HELP OF GOD.
Jean-Luc Kienge
Président de la Fondation des Oubliés de la Planète