Par Jean-Luc Kienge, pour la Fondation des Oubliés de la Planète (ODP)et AISTIJ

Et si l’artiste Mwana Nsuka était ton enfant ? Un enfant avec un rêve d’être musicienne à 11 ans, qui se fait violer, avorter, engrosser, et à qui on a kidnappé son bébé par son idole, JB Mpiana. Que ferais-tu ?

Vacradio Films est en préparation d’un film sur la rocambolesque et triste histoire de cette jeune fille. Vacradio Films demande justice pour Mwana Nsuka.

Une nouvelle affaire secoue le monde culturel congolais. Selon des informations recueillies par l’ONG AISTIJ (Association Internationale des Survivants de la Torture et de l’Instrumentalisation de la Justice) et la fondation ODP, l’artiste musicien JB Mpiana fait l’objet d’accusations graves de viol sur mineure, séquestration et enlèvement d’enfant.

Le témoignage de la famille de Mwana Nsuka

L’artiste Mwana Nsuka et sa famille ont contacté l’AISTIJ pour dénoncer des abus présumés qui remonteraient à l’enfance de l’une de ses proches. Selon leur témoignage, JB Mpiana aurait commencé à abuser sexuellement de la jeune fille alors qu’elle n’avait que 11 ans, en exploitant son rêve de devenir chanteuse.

La famille accuse le chanteur de l’avoir contrainte à cinq avortements successifs avant de la mettre enceinte. Après la naissance de l’enfant, JB Mpiana aurait, toujours selon ces accusations, organisé le kidnapping du bébé, envoyé clandestinement en France, où une de ses proches l’aurait adopté.

Une plainte relayée à l’international

Face au silence de la justice congolaise, l’AISTIJ, en collaboration avec la Fondation des Oubliés de la Planète et Vacradio International, a décidé d’alerter l’opinion publique et de saisir les instances européennes. L’organisation demande à l’Union européenne, les USA et Canada d’arrêter JB Mpiana pour qu’il soit jugé pour crimes de pédophilie et viols sur mineures.

Une série d’accusations répétées

Toujours selon l’AISTIJ, cette affaire ne serait pas un cas isolé. Plusieurs autres plaintes de jeunes filles victimes de viols présumés par l’artiste JB Mpiana continueraient d’affluer vers l’ONG. Celle-ci appelle à une enquête internationale indépendante et à la protection immédiate des potentielles victimes encore exposées à des abus.

Une question pour la justice congolaise

Cette affaire, si elle est confirmée par la justice, met en lumière les failles persistantes dans la protection des mineurs en RDC et la tendance de certaines figures publiques à rester au-dessus des lois. L’AISTIJ rappelle que nul n’est intouchable et que la lutte contre les violences sexuelles sur mineures doit devenir une priorité, si en RDC JB a corrompue la Justice, AISTIJ compte sur la justice de l’Union Européenne, le Canada et les USA .

Merci VK (Victor Kalambayi ) nous sommes ensemble.