Par Jean-Luc Kienge

Le 25 août 2004 , Sir Mark Thatcher, fils de Margaret Thatcher, ancien Premier ministre du Royaume-Uni, est arrêté en Afrique du Sud, accusé d’avoir financé avec le Libanais Ely Calil la tentative de coup d’État avec l’aide de Tony Texeira son beau frère et Jean-Pierre Bemba car la Guinée équatoriale est un pays producteur de pétrole, pour renverser le président Teodoro Obiang.

Kinshasa/Vancouver 11 septembre 2025— En 2016, le géant kazakh Eurasian Resources Group (ERG) a finalisé l’acquisition de 100 % d’Africo Resources Limited, une société canadienne cotée à Toronto, détentrice d’actifs miniers stratégiques au Katanga. Mais derrière cette opération internationale se cachent des parcours personnels étonnants, dont celui de Jean-Luc Kienge, installé au Canada depuis le début des années 1992.

Comment tout a commencées débuts à Vancouver 2002

L’histoire remonte à 2002, à Vancouver, en Colombie-Britannique. Jeune fonctionnaire canadien, Jean-Luc Kienge évoluait alors dans un environnement bouillonnant de start-up et d’entrepreneurs désireux de s’introduire en bourse, notamment sur le TSX (Toronto Stock Exchange). Son rêve : créer une société minière congolaise à la bourse de Toronto.

C’est dans ce contexte qu’il rencontre Tinas M ancien associé de swanepoel . Tinas comme entrepreneur sud-africain intéressé par les concessions minières du Katanga va commencer a travailler avec moi comme consultant. Grâce à ses contacts, moi Jean-Luc Kienge, je vais m’impliquer dans la recherche d’investisseurs privés pour concrétiser le projet d’avoir des concessions et aller au Stock Market de Toronto.

Des connexions surprenantes

En 2004, mon chemin va croiser celui d’un avocat basé à Vancouver, représentant de Jean-Pierre Bemba et de son beau-frère Tony Texeira. JP Bemba et Tony Texeira, déjà actif dans le transport de pétrole en Guinée équatoriale et au Nigeria avec leur company Energiser, était également connu pour son implication dans des tentatives de plusieurs coups d’État en Afrique, notamment aux côtés de Mark Thatcher, fils de l’ancienne Première ministre britannique Margaret Thatcher.

Bien que cette opération ait échoué, ces réseaux me permettront et à Tinas M d’accéder à un cercle d’entrepreneurs influents, parmi lesquels le patron de Ivanhoe Robert Friedland, le milliardaire canadien de Vancouver, le milliardaire canadien et un investisseur canado-grec Mr Christos.

La naissance d’une société minière

En 2006, Nos efforts aboutissent : la société minière est finalement inscrite à la Bourse de Toronto. Mais moi Kienge, je suis resté consultant suite à cette ingratude je decide de me retirer en 2009, mettant fin à ma collaboration avec mes partenaires pour me concentrer sur un retour en RDC et la recherche de mes propres concessions au Katanga.

Africo Resources, déclin et rachat par ERG

Pendant ce temps, la trajectoire d’Africo Resources bascule. Son titre chute lourdement avant que la société ne quitte la cote et ne redevienne privée. En 2016, Eurasian Resources Group (ERG), via sa filiale Camrose Resources, rachète l’ensemble d’Africo, consolidant ainsi son contrôle sur des concessions clés au Katanga.

Quelle implication de Kienge ?

La question demeure : je n’ai plus conservé un rôle direct ou indirect dans ces affaires ?
Si mon récit met en lumière mon rôle initial dans la structuration d’une société minière à Vancouver et mon expérience dans la mise en bourse d’entreprises, Mais concernant l’acquisitions de Africa resources par ERG en 2016, je n’était plus impliqué. mais la commencencement oui.

Mais une chose est sûre : mon parcours illustre les interconnexions complexes entre réseaux canadiens, entrepreneurs africains et grands groupes internationaux dans l’exploitation des mines congolaises.

Africo Resources : entre ambitions minières en RDC et engagement social au Katanga

Kinshasa/Toronto — Fondée en 2006 à la suite d’un détachement de Rubicon Minerals et cotée à la Bourse de Toronto, Africo Resources s’est rapidement imposée comme un acteur ambitieux du secteur minier en Afrique centrale.

Kalukundi, projet phare mais contesté

Son principal actif demeure le projet de Kalukundi, situé dans la province du Katanga en République démocratique du Congo (RDC). En parallèle, la société a tenté d’étendre ses activités en acquérant la propriété voisine de Mashitu, considérée comme hautement spéculative, et en obtenant des licences d’exploration d’or, de nickel et de cuivre dans le bassin sédimentaire de Mporokoso, en Zambie.

En 2007, Africo a levé 130 millions de dollars canadiens pour financer le développement de Kalukundi, puis obtenu l’accord de la Société financière internationale pour un prêt de 40 millions de dollars. Mais dès 2008, sa valorisation boursière a chuté à 120 millions de dollars canadiens, avant de plonger à 54 millions en 2011.

L’entreprise a également dû faire face à un litige judiciaire lorsque la société congolaise Akam Mining a revendiqué le contrôle de Kalukundi via sa filiale Swanmines. Bien que cette revendication ait été brièvement validée par un tribunal de Lubumbashi, les autorités congolaises.

Une mine stratégique pour le cuivre et le cobalt

Une étude de faisabilité de 2006 estimait que Kalukundi pourrait produire 800 000 tonnes de minerai par an, soit 16 400 tonnes de cuivre et 3 800 tonnes de cobalt annuellement. Une révision de l’étude a été commandée en 2011 afin de tenir compte de la hausse des cours mondiaux et d’envisager une augmentation de 50 % de la production.

Engagement social inédit

Au-delà de l’exploitation minière, Africo a marqué les esprits en signant en octobre 2007 un protocole d’accord inédit avec le ministère congolais des Affaires sociales, s’engageant à adapter ses programmes communautaires aux besoins locaux.

En 2008, la société a reçu une distinction pour son service communautaire, notamment pour son initiative Wheelchairs for Kids, qui fournissait des fauteuils roulants aux enfants en situation de handicap dans la ceinture cuprifère du Katanga.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Eurasian Resources Group finalise l’acquisition de 100 % d’Africo Resources Limited

2016

Eurasian Resources Group (ERG), un important producteur diversifié de ressources naturelles, annonce la clôture de la transaction portant sur l’acquisition de la totalité des actions émises et en circulation d’Africo Resources Limited (Africo) (TSX : ARL), une société minière canadienne spécialisée dans l’acquisition, l’exploration et le développement d’actifs de métaux de base en Afrique.

La transaction, initialement annoncée par Africo le 13 mai 2016, a été finalisée le 6 juillet après avoir été approuvée par 99,99 % des actionnaires lors de l’assemblée générale annuelle et extraordinaire d’Africo. Conformément à l’opération, ERG, via sa filiale en propriété exclusive Camrose Resources Limited (Camrose), acquiert toutes les actions ordinaires émises et en circulation d’Africo que Camrose ne détenait pas encore, par le biais d’un plan d’arrangement (le « Plan d’arrangement ») approuvé par la Cour supérieure de justice de l’Ontario. Avant la transaction, Camrose détenait déjà 63,66 % des actions ordinaires d’Africo.

Benedikt Sobotka, directeur général d’Eurasian Resources Group, a déclaré :
« Cette acquisition s’inscrit dans notre stratégie visant à consolider notre base d’actifs. En rachetant les actionnaires minoritaires d’Africo, nous avons simplifié la structure de propriété du projet Kalukundi et renforcé notre position dans la ceinture cuprifère africaine. »

Avec la finalisation du plan d’arrangement, il est prévu que les actions d’Africo soient radiées de la Bourse de Toronto le 11 juillet 2016.

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Contacts presse

Eurasian Resources Group
Andrey Belov, Directeur du service de presse, Luxembourg
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