Par Centre d’Intelligence Congolais (CIC)
Kinshasa – Mai 2025 – Alors que la crise sociale et économique s’aggrave en République démocratique du Congo, une voix s’élève pour dénoncer ce qu’il qualifie de dérive mafieuse du pouvoir en place. Jean-Luc Kienge, président du Centre d’Intelligence Congolais (CIC) et figure montante de l’opposition, accuse le président Félix Tshisekedi d’avoir transformé la présidence congolaise en réseau clanique opaque, s’apparentant à une “Camorra congolaise”.
Dans une déclaration incendiaire diffusée sur les réseaux sociaux, notamment sur TikTok et Vac-Radio, Jean-Luc Kienge compare le chef de l’État à Don Corleone, personnage central du célèbre film Le Parrain, incarnant le chef d’un empire mafieux impitoyable.
« Ce que nous voyons aujourd’hui en RDC n’a plus rien à voir avec une république. C’est une mise en scène mafieuse où la famille Tshisekedi, les Nyakeru, et même Mama Marthe opèrent comme un cartel. Le peuple est pris en otage par une pègre bien organisée, avec des relais jusqu’à Bruxelles », affirme Kienge.
Une dénonciation en pleine montée de tensions
Kienge accuse cette prétendue nébuleuse de s’approprier les institutions de l’État, de détourner les ressources publiques, et d’étouffer toute opposition réelle par la peur, l’intimidation ou la cooptation. Il qualifie cette structure de “pouvoir parallèle familial”, mêlant réseaux politiques, économiques et diplomatiques, souvent installés à l’étranger.
Face à cette situation, Jean-Luc Kienge annonce que lui et ses alliés politiques, sociaux et intellectuels, se dresseront contre cette machine prédatrice pour barrer la route à un troisième mandat ou à toute tentative de prolongation illégitime du pouvoir.
« Le Congo ne sera pas le royaume d’un clan. Nous allons briser cette spirale de confiscation du pouvoir. Notre combat est celui de la vérité, de la justice et de la souveraineté du peuple congolais », martèle-t-il.
Un appel à la mobilisation
Kienge appelle la jeunesse, les intellectuels, les mouvements citoyens et la diaspora à s’unir pour mettre fin à l’État familial et reconstruire une République digne, équitable et libérée des réseaux mafieux. Il promet des actions concrètes dans les semaines à venir, y compris une mobilisation numérique massive et des rencontres politiques d’envergure internationale.
L’opinion est désormais suspendue entre la colère grandissante d’un peuple désabusé et la résistance d’un pouvoir de plus en plus contesté, alors que les regards se tournent déjà vers les élections de 2028, qui s’annoncent explosives.