Par Jean-Luc Kienge
Jean-Luc Kienge et le Centre d’Intelligence Congolais presentent : Analyse et stratégie de guerre en RDC : Corneille Nangaa, Joseph Kabila et la bataille du Katanga — Le compte à rebours est lancé pour le régime Tshisekedi

Date: April 9, 2025Author: Admin 0 Comments

Par Jean-Luc Kienge et le Centre d’Intelligence Congolais
La tension vient d’atteindre son paroxysme en République Démocratique du Congo. Alors que le pouvoir de Félix Tshisekedi semble vaciller sous le poids de l’incompétence, du tribalisme exacerbé, et du pillage systématique des ressources nationales, une stratégie redoutable se dessine dans l’ombre. Selon des informations convergentes, confirmées par nos sources , lCorneille Naanga serait en passe de lancer une offensive décisive contre le Grand Katanga, depuis la région de Goma.
L’objectif est limpide : prendre le contrôle stratégique du Katanga pour asphyxier économiquement le régime Tshisekedi, dépendant en grande partie de cette province riche en minerais pour alimenter sa machine de pouvoir et entretenir ses réseaux d’influence. Sans l’argent du cuivre, du cobalt et des autres richesses naturelles katangaises, le régime et la famille Tshisekedi — déjà accusés de pillage à grande échelle — seraient privés de leur principale source de financement. Face à cette perspective, une fuite précipitée hors du pays ne serait plus une hypothèse, mais une quasi-certitude.
La stratégie de l’étau Katangais
Corneille Nangaa, ancien président de la CENI et aujourd’hui farouche opposant du pouvoir en place, pourrait jouer un rôle central dans ce plan. Pour évincer Tshisekedi en deux semaines, Nangaa devra impérativement sécuriser le Grand Katanga. Le calcul est purement stratégique : contrôler le grenier économique du Congo, c’est priver Kinshasa de sa respiration financière. Cela reviendrait à étouffer progressivement le régime actuel jusqu’à ce qu’il s’effondre de lui-même ou soit contraint de négocier sa reddition.
Le Katanga n’est pas seulement une région minière. C’est un symbole de puissance politique et économique. En le prenant, Nangaa et ses alliés reprendront en main le levier décisif qui peut faire basculer le pouvoir central. L’alliance avec les notables (Chefs coutuminiers) locaux et l’appui d’une population excédée par les dérives du clan Tshisekedi renforcerai d’autant plus la crédibilité de ce scénario.
Joseph Kabila en chef d’orchestre silencieux
Joseph Kabila, stratège patient et fin connaisseur des rouages congolais, prépare son retour avec minutie. Son camp sait que le moment est propice. Le mécontentement populaire grandit, alimenté par la mauvaise gestion des catastrophes (comme les récentes inondations à Kinshasa), le tribalisme flagrant au sommet de l’État, et l’étouffement des libertés sous un régime de plus en plus dictatorial.
Le choix de Goma comme point de départ de l’offensive n’est pas anodin. Située à la lisière des tensions régionales et porte d’entrée vers le Katanga, la région est un pivot logistique et militaire. Depuis cette position, Kabila pourrait coordonner les mouvements de troupes, sécuriser les corridors stratégiques et frapper rapidement au cœur du Katanga.
La fin d’un régime par la déroute économique ?
Si le Katanga tombe, le château de cartes de Tshisekedi pourrait s’écrouler à une vitesse fulgurante. Déjà fragilisé par les tensions internes, les accusations de népotisme, et la perte de confiance populaire, le régime serait alors confronté à une double pression : l’asphyxie financière et la menace militaire imminente.
Dans ce contexte, l’exil de Félix Tshisekedi et de ses proches devient une perspective réaliste. Le clan présidentiel, qui a bâti sa fortune sur le pillage des ressources nationales et l’exploitation éhontée des réseaux d’influence étrangers (notamment une pègre bruxelloise bien connue), verrait ses marges de manœuvre se réduire à néant.
Une RDC au bord du grand basculement
L’évolution de la situation dans les jours et semaines à venir sera décisive. Le peuple congolais, épuisé par des années d’abus et d’humiliations, observe avec attention ce jeu d’échecs politique à haut risque. Le retour de Kabila, l’offensive sur le Katanga et la stratégie de Corneille Nangaa ne sont pas de simples manœuvres politiciennes : ce sont les éléments d’une véritable recomposition du pouvoir.
La RDC est à l’aube d’un tournant majeur de son histoire récente. Si l’opération annoncée réussit, elle pourrait ouvrir la voie à un nouveau chapitre — reste à savoir si ce chapitre sera celui d’une libération ou d’une autre forme de domination.
LE CENTRE D’INTELLIGENCE CONGOLAIS
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