Par la rédaction
Vacradio Internationale — Par la Rédaction
Le journaliste et producteur congolais Jean-Luc Kienge a lancé une attaque frontale contre François Beya Eberande, figure influente de l’appareil sécuritaire congolais et proche du pouvoir de Félix Tshisekedi. Dans une déclaration virulente, Kienge accuse Eberande de marchander les postes ministériels à coups de millions de dollars.
“Il demande un million pour figurer sur la liste des ministrables du prochain gouvernement d’union nationale. C’est une honte absolue !”, s’est insurgé Jean-Luc Kienge, dans une vidéo diffusée sur les canaux de Vacradio Internationale.
Postes politiques à vendre ?
Selon Kienge, cette pratique serait non seulement immorale, mais criminelle dans le contexte actuel d’un pays en crise. Tandis que des millions de Congolais vivent dans la misère, des postes publics seraient négociés comme de simples contrats privés — loin de toute transparence et de tout mérite.
“Comment peut-on prétendre réformer un pays quand les portes du pouvoir s’ouvrent aux plus offrants ? Eberande doit être limogé immédiatement.”
Jean-Luc Kienge appelle à une mobilisation nationale et internationale contre ce qu’il qualifie de “système mafieux installé au cœur de l’État”.
Une République en danger
Patron du Conseil de sécurité nationale, Eberande occupe une position stratégique. Pour Kienge, cela rend l’affaire encore plus grave : “Ce monsieur devrait être le garant de notre sécurité nationale, pas un marchand d’influence.”
L’accusation tombe à un moment sensible, alors que la composition du nouveau gouvernement d’union nationale est en cours et que des voix s’élèvent pour réclamer plus de justice, de transparence et d’éthique dans la gestion publique.