Par la rédaction

Lubumbashi – Dans une déclaration choc qui fait déjà vibrer les réseaux sociaux et les milieux politiques congolais, le journaliste et producteur engagé Jean-Luc Kienge a annoncé ce qu’il qualifie de “guerre de 100 ans” contre Fifi Masuku, une figure politique controversée qu’il accuse de trahir les intérêts des entrepreneurs honnêtes.

Selon Kienge, Fifi Masuku, actuellement en visite à Lubumbashi, n’est pas là par hasard. Pour lui, elle joue un rôle clé dans une opération politique orchestrée par le président Félix Tshisekedi, officiellement venu pour des “préparatifs administratifs”, mais dont le vrai objectif serait tout autre : reprendre le contrôle stratégique du Katanga à l’approche d’un tournant politique majeur.

“Sans le Katanga, Félix Tshisekedi ne tiendra pas deux semaines à la tête du Congo,” a martelé Kienge dans une vidéo largement relayée.

Pour Kienge, le Katanga reste le cœur économique et politique du pays, et le dernier bastion d’un peuple qui résiste à ce qu’il appelle “le vol systématique des ressources par la famille Tshisekedi“

Un affrontement générationnel ?

Au-delà des accusations personnelles, le conflit entre Jean-Luc Kienge et Fifi Masuku prend une dimension idéologique. Kienge oppose une génération de bâtisseurs, de journalistes, d’artistes et d’entrepreneurs qui se battent pour une République éthique, à une classe politique qu’il décrit comme corrompue, arrogante et déconnectée du peuple.

“Nous n’avons pas besoin de femmes et d’hommes qui s’inclinent devant le pouvoir pour mieux vendre leur communauté (Tribaliste). Nous avons besoin de leaders enracinés, pas de figurants d’un système en fin de course.”

Alors que la visite présidentielle à Lubumbashi est encore en cours, cette déclaration de Jean-Luc Kienge met en lumière la tension croissante autour du Katanga, région convoitée mais marginalisée, où l’enjeu n’est plus seulement politique, mais existentiel.