Par Jean-Luc Kienge

La situation sécuritaire en République Démocratique du Congo prend une tournure des plus préoccupantes. À 130 km de Kisangani, les troupes des Forces Armées de la RDC (FARDC) viennent de battre en retraite, abandonnant leurs armes face à l’avancée des forces de Corneille Nangaa et de ses alliés.

Pendant que le pays plonge dans l’incertitude et que l’Est est en proie aux conflits, les autorités politiques à Kinshasa semblent davantage préoccupées par la répartition des postes ministériels que par la sécurité nationale. Les luttes intestines, les querelles de positionnement et les jeux d’influence monopolisent l’attention, alors que sur le terrain, la situation militaire se détériore à grande vitesse.

Les habitants de la région, pris en otage par l’insécurité, assistent impuissants à cette débâcle. L’abandon des positions par les FARDC pose de nombreuses questions sur la préparation, la discipline et la capacité de l’armée à défendre l’intégrité territoriale. Ce retrait précipité pourrait ouvrir la voie à des officiers congolais à Kinshasa à faire un coup d’Etat.

Face à cette menace grandissante, la population s’interroge : où est l’État congolais ? Où sont les dirigeants censés protéger la nation ? L’inaction et l’indifférence des élites politiques de Kinshasa risquent de coûter cher à ce regime des voleurs.

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