Par la Cellule de communication

Jean Luc Kienge, maître et président du mouvement des “Oubliés de la Planète”, a annoncé son intention de s’opposer “corps et âme” au projet de partenariat minier entre la République démocratique du Congo (RDC) et les États-Unis. Ce projet, porté par le président congolais Félix Tshisekedi et le président américain Donald Trump, suscite déjà des tensions et des débats, tant en RDC qu’à l’international.

Dans une déclaration ferme et passionnée, Kienge a affirmé qu’il se rendrait prochainement aux États-Unis pour combattre ce qu’il qualifie de “deal inacceptable”. “Je ne peux rester silencieux face à un accord qui risque de sacrifier les ressources naturelles de mon pays au profit d’intérêts étrangers”, a-t-il déclaré.

La RDC, dont le sous-sol regorge de minerais rares tels que le cobalt et le lithium, essentiels pour les technologies de pointe, est au cœur des convoitises internationales. Ces ressources sont stratégiques pour les industries high-tech, notamment dans la production de batteries pour véhicules électriques et d’appareils électroniques.

Cependant, le pays est également en proie à une instabilité persistante, notamment dans l’est du territoire, où les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, mènent une offensive depuis plusieurs semaines. Face à cette situation, des discussions ont été engagées entre Kinshasa et Washington pour un partenariat minier, similaire à celui envisagé avec l’Ukraine.

Selon un représentant du département d’État américain, les États-Unis sont “ouverts à la discussion sur des partenariats alignés sur la politique ‘America First’ de l’administration Trump”. Cette déclaration a suscité des réactions mitigées, notamment chez les défenseurs des ressources naturelles congolaises, qui craignent une exploitation déséquilibrée au détriment des populations locales.

Jean Luc Kienge, figure emblématique de la lutte pour la souveraineté des ressources naturelles, incarne cette résistance. Pour lui, ce partenariat minier ne profitera pas au peuple congolais, mais servira uniquement les intérêts des multinationales et de la famille Tshiskedi, sa femme et sa mère “Nous ne pouvons pas permettre que notre patrimoine soit pillé sous prétexte de développement ou de sécurité familiale”, a-t-il martelé.

Son mouvement, les “Oubliés de la Planète”, milite pour une gestion équitable et transparente des ressources naturelles, ainsi que pour la protection des droits des communautés locales. Kienge a promis de mobiliser des soutiens internationaux pour faire entendre sa voix et empêcher la concrétisation de cet accord.

La tâche s’annonce ardue pour Kienge, qui devra affronter des intérêts économiques et politiques puissants. Cependant, sa détermination semble inébranlable. “Je suis prêt à aller jusqu’au bout pour défendre les droits de mon peuple et préserver notre patrimoine”, a-t-il affirmé.

Alors que les États-Unis et la RDC poursuivent leurs discussions, la question des minerais rares reste un enjeu géopolitique majeur. Les prochains mois seront décisifs pour savoir si les voix comme celle de Jean Luc Kienge parviendront à influencer le cours des événements, ou si les intérêts économiques l’emporteront une fois de plus.

Une chose est sûre : le combat de Jean Luc Kienge et des “Oubliés de la Planète” ne fait que commencer, et il résonne bien au-delà des frontières de la RDC.

par la cellule de commuincation Vacrario I nrernational